dimanche 30 octobre 2016

Exposition/Vernissage à l’institut Goethe de Lomé dès le 2 novembre


Constantin Alihonou met en valeur la terre qui nourrit

L’artiste plasticien de nationalité béninoise et vivant au Togo, Constantin Alihonou, sera en exposition/vernissage à l’institut Goethe de Lomé du 02 au 12 novembre 2016. L’évènement aura lieu sous le thème « Terre Nourricière » et permettra au public de découvrir et d’apprécier le travail de qualité que fait ce plasticien dont la renommée dépasse les frontières togolaises.

Constantin Alihonou est un des meilleurs artistes plasticiens de sa génération. A plusieurs reprises par le passé, il s’est déjà fait illustrer par ses œuvres et c’est grâce au travail bien fait que le centre culturel allemand (Institut Goethe) de Lomé a accepté accueillir son vernissage du 02 novembre prochain et son exposition qui démarre le 03. L’artiste s’est très tôt frayé son chemin dans l’art plastique. L’amour et la passion pour ce métier ont fait qu’il a choisi son aîné dans le domaine Paul Ahyi pour l’initier. Il a donc appris à percevoir le monde autrement auprès de lui et avec lui. Au fil des années et avec les expériences accumulées, il s’est découvert lui-même et il a voulu impressionner ses amis puis après le monde. Dans ses œuvres et ses démarches, ce plasticien talentueux utilise le fer, le plâtre, le ciment (blanc ou ordinaire), céramique pour les monuments de taille et les fresques murales. «  Je n’ai pas de voix, je n’ai pas de plume, j’ai mes pinceaux… pour m’exprimer. Je les utilise pour peindre le rouge en bleu. Ainsi se résume ma vie de peintre…Je peins avec des peintures ordinaires ou industrialisées (acrylique et huile); des morceaux de tissu, des boites de cannettes vides, du plastique, des toiles de jute, des feuilles séchées  pour le collage; avec de l’acide chlorhydrique pour les eaux fortes, les tôles (laiton, aluminium ou cuivre); avec du feu pour les ‘’zotas’’; du bois massif pour les sculptures en bois… », déclare-t-il sur le site de l’Institut Goethe. « Afin de lutter pour la sauvegarde de l’environnement et d’être le plus naturel possible, j’utilise aussi des matières comme les pigments naturels (galola, kaolin, cendre); la sève du khaya senegalensis (maugen), pour peindre; de l’argile pour le modelage. Et quand  je fais du modelage, cela me fait penser  à « tu es poussière et tu redeviendras poussière». Je me sens tellement fier. C’est comme si j’étais dans l’atelier du Créateur suprême celui qui a créé le monde à son image, l’amour, la paix, a-t-il ajouté sur le même site. Le rendez-vous est donc pris à partir du mercredi 02 novembre 2016 pour découvrir ou redécouvrir les œuvres de Constantin Alihonou.

Louis Tossavi  


L'une des oeuvres de Constantin Alihonou 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire